Ce livre ne fait pas de « Fatima » de Philippe Faucon un prétexte pour réparer un tort ou relancer une polémique. Il propose au contraire de dégager la force politique et la singulière beauté d’un film qui s’est donné pour tâche de rapprocher la vie et l’art et invite à relire « Fatima » à partir d’un dehors philosophique.
Deux semaines après avoir obtenu le César du meilleur film pour Fatima, Philippe Faucon et Soria Zeroual étaient les invités de l’émission de télévision, On n’est pas couché. Alors que tous se demandaient si le choix de l’Académie des arts et techniques du cinéma n’avait pas été dicté par de mauvaises raisons, Léa Salamé commença par suggérer que la force réaliste du film pouvait être un obstacle à sa candidature artistique avant de conclure que Fatima était un film sans art.
Luc Vancheri ne s’est pas donné pour tâche de réparer un tort, la critique a fait bon accueil au film, il a en revanche cherché à retrouver les problèmes esthétiques et philosophiques qui rééclairent les situations narratives et les choix de mise en scène d’un film qui ne saurait se réduire à sa question sociale.
Introduction – Qui cherche l’art, trouve le monde
Poeta facit fabulam
Les larmes de Psamménite
L’inactuel ou le temps déphasé du cinéma
Il y a un daïmôn dans la cuisine
La prose du monde
Trahir Giraudoux et sauver le cinéma
Fatima ou le corps-symptôme
Le voile de Fatima
Femme-tacticienne et femme-stratège
Souad ou la voie vers la majorité
« Hamdoullah ! »
Vénus ou le refoulé des images
Le journal intime ou la voix des opprimés
La philosophie est « la maquerelle du vrai »
Conclusion – Les images sont des plantes comme les autres
10,00 € TTC
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