Dans son essai, Mallarmé et le musicien, Yves Bonnefoy pose le questionnement sur les fonctions et les frontières de la poésie, sur le dialogue avec la musique et la peinture. “Un espace d’écriture… où je ne pourrais parler à Piero, à Michel Ange, à…
Dans son essai, Mallarmé et le musicien, Yves Bonnefoy pose le questionnement sur les fonctions et les frontières de la poésie, sur le dialogue avec la musique et la peinture. “Un espace d’écriture… où je ne pourrais parler à Piero, à Michel Ange, à Poussin… me semblerait d’une froideur à périr, et d’ailleurs déjà la différence vide, la parole morte”, écrit-il dans Entretiens sur la poésie. Peut-être est-ce cette pratique de l’écriture en vue de l’échange, ce refus du solipsisme d’une langue éprise de sa propre différence, cette ouverture à l’autre (poète, philosophe, peintre, musicien) qui permettent à Yves Bonnefoy d’œuvrer à une poésie du sens. Au sommaire : Y. Bonnefoy, “Mallarmé et le musicien” ; P. Brunel, “Yves Bonnefoy, l’évocation d’une voix” ; M. Finck, “Poétique de la voix rauque” ; J.-L. Nancy, “Nécessité du sens” ; A. Noor, “Terre et inscription chez Bonnefoy et Heidegger” ; J. Thélot, “La fonction d’oraison dans l’œuvre d’Yves Bonnefoy” ; R. Labrusse, “Byzance et le thème byzantin”.
12,20 € TTC
Épuisé
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