Un poète égaré dans l’arène politique — siégeant “au plafond” de la Chambre des députés sous Louis-Philippe, puis emporté par le vent d’une révolution qu’il avait eu la prétention de maîtriser et de guider… La mémoire de Lamartine n’est pas libérée…
Un poète égaré dans l’arène politique — siégeant “au plafond” de la Chambre des députés sous Louis-Philippe, puis emporté par le vent d’une révolution qu’il avait eu la prétention de maîtriser et de guider… La mémoire de Lamartine n’est pas libérée de cette image qui vaut condamnation ou, au mieux, condescendance éventuellemnt indulgente. Encore s’il avait imposé à la monarchie bourgeoise une loi, une seule, mais une grande loi qui eût transmis son nom à la postérité, comme celle de Guizot sur l’enseignement primaire ! Il est vrai qu’ensuite, en 1848, il a imposé l’abolition de la peine de mort en matière politique — décision capitale barrant la route à une nouvelle Terreur ; mais quatre mois plus tard il a été balayé par les journées insurrectionnelles de juin. Un leader incapable de résolution face au danger pour les uns, un bouc émissaire pour d’autres.
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