Le chômage discrédite, démoralise, isole et démobilise. Il mène parfois celui qui le subit à une mort précipitée. C’est un processus qui induit une décivilisation. À la fin du 19e siècle, certains des sociologues qui étudiaient ce même phénomène, sans…
Le chômage discrédite, démoralise, isole et démobilise. Il mène parfois celui qui le subit à une mort précipitée. C’est un processus qui induit une décivilisation. À la fin du 19e siècle, certains des sociologues qui étudiaient ce même phénomène, sans qu’il en portât alors le nom, envisageaient comme solution le développement d’un État social. Depuis, les privatisations, la déréglementation, la maximalisation des profits et les spéculations en tout genre ont largement mis en cause cet État. Actuellement, des sociologues continuent de penser que la reconstruction d’un État social, à l’ensemble européen par exemple, doit contribuer à réduire les inégalités, en même temps que l’appropriation obtenue par celles-ci. En une dizaine de chapitres courts et concis, au style simple et clair, l’auteur expose puis démonte les logiques néo-libérales, met au jour les rapports de force structurant les rapports sociaux, compare des situations économiques sur une longue période pour en dégager les invariants, et souligne les responsabilités des dominants de la politique et des administrations étatiques.
12,20 € TTC
Épuisé
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