L’opposition jour-nuit définit une frontière à la fois réelle et symbolique entre la lumière et l’obscurité, l’activité et l’immobilité, le travail et les plaisirs.
Depuis l’invention du réverbère et de l’électricité, l’industrialisation et…
L’opposition jour-nuit définit une frontière à la fois réelle et symbolique entre la lumière et l’obscurité, l’activité et l’immobilité, le travail et les plaisirs.
Depuis l’invention du réverbère et de l’électricité, l’industrialisation et l’urbanisation mordent sur les territoires jadis préservés par les rythmes naturels: dans nos sociétés, on travaille et on fait la fête, on se bat, on se parle, on s’aime, aussi la nuit. Parfois de préférence la nuit.
Ce numéro explore un temps qui est vécu comme un espace à conquérir: lieu de déploiement des désirs, des transgressions et des peurs. Quand le soleil s’est couché et que les lumières s’allument, une autre société s’éveille.
Les sciences sociales, le plus souvent diurnes dans leurs objets, traitent dans un numéro à contre-jour de ce qui se passe quand la plupart des chercheurs dorment.
23,00 € TTC
Presses Universitaires de Strasbourg
Université de Strasbourg
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