Le numéro 45 des Cahiers philosophiques de Strasbourg explore le logos platonicien d’une part comme composition visant à produire un effet psychagogique sur l’auditeur, d’autre part comme réflexion sur le Tout, la nature, l’âme, la cité et les intelligibles, en incluant une mise en perspective avec le philosophe Nietzsche.
Irréductibles à une seule dimension, les dialogues de Platon engagent aussi bien une écriture d’ordre « littéraire » qu’une pensée philosophique objective. Le présent volume explore ainsi le logos platonicien d’une part comme composition visant à produire un effet psychagogique sur l’auditeur, d’autre part comme réflexion sur le Tout, la nature, l’âme, la cité et les intelligibles, en incluant une mise en perspective avec le philosophe Nietzsche.
Un article de varia reprend à nouveaux frais la lecture d’Héraclite par Heidegger.
Présentation
Philippa Dott, Anne Merker, Nicolas Quérini
Les effets du logos socratique
Létitia Mouze
De l’âme première à l’autonomie seconde : la cosmologie politique des Lois
Fulcran Teisserenc
En quoi l’intelligible est-il (un) vivant ?
Marc-Antoine Gavray
Penser le Tout sans le concept de totalité
Jérôme Laurent
Peut-on parler de téléologie chez Platon ?
Luc Brisson
Nietzsche, juge de la philosophie morale et politique de Platon
Christoph Horn
« Platon est ennuyeux » : sur un mot de Nietzsche
Anne Merker
Varia
Héraclite par Heidegger : le logos comme recueillement de la physis
Eleni Kontogianni
18,00 € TTC
Presses Universitaires de Strasbourg
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