Si l’efficacité de la médecine est certaine — transplantation d’organes, assistance médicale à la procréation, réanimation … — on lui reproche souvent et violemment de ne pas guérir. Le patient, blessé par sa maladie et sa souffrance, dote le médecin…
Si l’efficacité de la médecine est certaine — transplantation d’organes, assistance médicale à la procréation, réanimation … — on lui reproche souvent et violemment de ne pas guérir. Le patient, blessé par sa maladie et sa souffrance, dote le médecin et sa pratique d’une puissance de guérison quand ce dernier espère, et tente souvent, encore l’impossible. Cercle vicieux. Mais la science médicale oublie que la souffrance est le fait d’une existence en quête de sens. Les représentations mentales du médecin au sujet de son travail ne coïncident pas toujours avec celles du malade. Le décalage entre ces représentations divergentes provoque incompréhension, souffrance et conflits. Médecins, psychiatres, philosophes, juristes, théologiens abordent le sujet sous trois aspects : les changements autour de la communication entre médecin et malade ; la manière dont la médecine modifie le rapport au temps et aux représentations ; et enfin les pouvoirs en jeu dans ces rapports de force.
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