Comment manger et cuisiner reflètent-ils l’évolution d’une société ? La question est ici abordée selon des aires géographiques et culturelles diverses (France, Chine, Iran, Israël, Turquie, Japon) et sous un angle interdisciplinaire très ouvert.
Comment manger et cuisiner interagissent-ils avec la construction ou l’évolution d’une société ? Comment l’alimentation participe-t-elle à la construction des normes et des pratiques sociales et politiques d’une communauté humaine ?
Cet ouvrage aborde ces questions au travers d’une étude de cas. Faisant dialoguer des aires géographiques et culturelles très diverses (France, Chine, Iran, Israël, Turquie, Japon) sous l’angle des différentes approches propres aux sciences humaines (histoire, sociologie, littérature…), son but est d’apporter un éclairage original et sans parti pris sur le rapport entre alimentation et changement social.
Se nourrir est, pour l’espèce humaine, une nécessité biologique, mais c’est aussi un acte social, qui reflète et traduit, jusque dans ses modalités les plus concrètes, un certain état des rapports qu’entretiennent les membres d’un groupe social. Comment manger et cuisiner interagissent-ils avec la construction ou l’évolution d’une société ? Comment l’alimentation participe-t-elle à la construction des normes et des pratiques sociales et politiques d’une communauté humaine ?
Cet ouvrage aborde ces questions au travers d’une étude de cas. Faisant dialoguer des aires géographiques et culturelles très diverses (France, Chine, Iran, Israël, Turquie, Japon) sous l’angle des différentes approches propres aux sciences humaines (histoire, sociologie, littérature…), son but est d’apporter un éclairage original et sans parti pris sur le rapport entre alimentation et changement social. Une approche résolument pluridisciplinaire et multiaréale au service d’une question qui, par sa formulation et le traitement qui en est ici donné, entend faire ressortir l’ « humain » et le « social » au fondement des sciences qui leur sont théoriquement dédiées, mais qui, par le formalisme inhérent à toute approche théorique, ont souvent du mal à les envisager dans leur singularité et leur originalité vivante.
Introduction
Fonctions sociale et politique de la nourriture
Première partie. Instrumentalisation politique
Chapitre 1 : Diplomatie culinaire. La politique de l’anodin – Ilan Zvi Baron
Chapitre 2 : Nourriture et incorporation politique. Banquets politiques – Paul Dumont
Chapitre 3 : Cuisine et identité nationale. La gastronomie au service du roman national – Liora Gvion
Deuxième partie. Cuisine sociale
Chapitre 4 : Modes alimentaires et reflet des évolutions sociales. La littérature comme révélateur – Ayame Hosoi
Chapitre 5 – Nourriture et stratification sociale. Verrine sociale : alimentation et marqueur de classe – Véronique Pitchon
Chapitre 6 : Cuisine politique des minorités. Entre assimilation et acculturation culinaires – Judith Kogel
Chapitre 7 : Alimentation et insécurité identitaire. Souffrance animale ou souffrance sociale ? – Sophie Nizard
Troisième partie. Affect individuel
Chapitre 8 : La faim, un affect individuel en contexte social. Se nourrir ou mourir – Alice Bianchi et Nader Nasiri-Moghaddam
Conclusion
La saveur du changement
Bibliographie générale sélective
24,00 €
Presses Universitaires de Strasbourg
Université de Strasbourg
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