Cocteau, l’opium aux trousses, document exceptionnel pour l’histoire littéraire du xxe siècle, contient la correspondance complète et inédite qu’entretint Jean Cocteau avec un jeune prince roumain, Georges Greciano (1906-1976).
Cet ouvrage, document exceptionnel pour l’histoire littéraire du xxe siècle, contient la correspondance complète et inédite qu’entretint Jean Cocteau avec un jeune prince roumain, Georges Greciano (1906-1976).
De Bucarest, celui-ci prend contact, à l’âge de 22 ans, avec le célèbre poète âgé alors de près de 40 ans. S’ensuit un échange de lettres de haut intérêt et une amitié tourmentée, qui s’achève dans la douleur à l’été 1929. Il faut attendre la mort de Cocteau pour que G. Greciano trouve le courage de raconter cet épisode marquant de sa vie : c’est son récit, Cocteau, l’opium aux trousses, qu’on lira ici, avec la reproduction de la correspondance inédite.
Parce que ces lettres ont traversé les pays d’une Mitteleuropa destinée à bientôt disparaître dans le cataclysme de la Seconde Guerre mondiale, le livre de Georges Greciano offre un document incomparable sur le rayonnement d’un poète par-delà les frontières, et sur sa psyché singulière.
En 1928-1929, Jean Cocteau, que son addiction à l’opium conduit à un internement dans une clinique parisienne, répond à la demande d’un jeune prince roumain qui voudrait devenir écrivain. Il lui adresse une série de dix-neuf lettres, parfois ornées de dessins. Une amitié épistolaire de plus d’une année s’ensuit, interrompue dans la douleur.
D’abord diplomate et spécialiste d’Europe centrale, puis assistant parlementaire, Georges Greciano (1906-1976) dut attendre la mort de Cocteau pour, au cours de l’hiver 1964, s’ouvrir sur cet épisode qui avait marqué sa jeunesse : il en fit l’objet d’un récit enrichi des précieuses lettres échangées, qu’il intitula Cocteau, l’opium aux trousses. Il s’éteignit cependant en 1976 sans avoir confié son document à un éditeur. Il fallut presque un demi-siècle, et les efforts de son fils Rodolphe, pour que cette correspondance soit enfin publiée.
Augmenté de ces lettres inédites, le récit de Georges Greciano offre un document rare sur l’intimité du poète, et, plus largement, donne à voir tout un pan de l’histoire culturelle européenne au xxe siècle.
Remerciements
Note sur le texte, son établissement et sur la datation des lettres
Cocteau, l’opium aux trousses. Correspondance inédite et illustrée avec le poète (1928-1929)
Avant-propos
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Épilogue
Postface. Biographie intellectuelle et familiale de Georges Greciano (1906-1976)
Rodolphe Greciano
Une amitié incandescente et fugace : Cocteau vu d’Europe centrale
Guy Ducrey
Annexes
Annexe 1. Greciano Georges, « En Europe centrale. De Cernantzi à Bratislava », L’Européen. Hebdomadaire économique, artistique et littéraire, 23 juillet 1930, p. 8 (rubrique « Les Beaux voyages »)
Annexe 2. Greciano Georges (prince), « Littérature. De Jean Cocteau à Lénine », L’Europe centrale [Prague], 31 août 1929, p. 956
Annexe 3. L’Intransigeant, 6 septembre 1930, p. 2, rubrique « Les Lettres »
Annexe 4. Lettre de Jean Cocteau à sa mère, en réponse à l’envoi de la coupure de presse de L’Intransigeant du 6 septembre 1929. Envoyée de Roquebrune
Annexe 5. L’Intransigeant, 13 septembre 1929, p. 2, rubrique « Les Lettres »
Illustrations et crédits
Bibliographie
Index des noms propres
18,00 € TTC
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