Prééminent historien de la culture, Jacob Burckhardt est moins connu pour son œuvre d’historien de l’art. Premier livre consacré au sujet, cette synthèse est le fruit du cycle de conférences données par Wilhelm Schlink (1939-2018) au Collège de France. Il s’agit du premier titre de la collection « Historiographie de l’art », dirigée par Roland Recht.
Avec La civilisation de la Renaissance en Italie, Jacob Burckhardt (1818-1897) n’est pas seulement l’auteur d’un ouvrage qui a fait date, mais il a aussi contribué de manière décisive à faire de l’histoire de l’art une discipline indépendante, fondée sur des critères scientifiques.
« Nous ressentons l’art comme un phénomène historique de première importance et comme une puissance hautement active dans notre vie. » Sans jamais négliger l’importance de l’expérience sensible du spectateur, qu’il considérait comme un élément premier et déterminant pour appréhender la signification des œuvres, Burckhardt documentait chaque œuvre vue dans les collections d’art des musées européens, en s’intéressant au contexte précis dans lequel elle était née. Explorateur infatigable, il concevait l’histoire comme une enquête visant à éclairer tous les aspects de l’œuvre d’art.
Avant-propos
Abréviations des sources
Jacob Burckhardt (1818-1897) : travaux et publications en histoire de l’art
Introduction
À la recherche d’une position scientifique
« Les époques et les styles », « les choses et les programmes »
Jacob Burckhardt et les conditions nécessaires de l’art
La mission de l’historien de l’art
La langue de Burckhardt
Conclusion
Dossier iconographique
Table des illustrations
Index
12,00 € TTC
Presses Universitaires de Strasbourg
Université de Strasbourg
4, rue Blaise Pascal – CS 90032
67081 Strasbourg cedex
tél. +33 (0)3 68 85 62 65
2024 – tous droits réservés